Base aérienne secrete Zone 51 Nevada

Zone 51

Jamais un site n’aura suscité autant de curiosité et de fantasmes que la Zone 51. Située au cœur même du Nevada, cette base militaire d’à peine 150 km² nourrit depuis des décennies les théories les plus folles, élaborées par les amateurs de science-fiction aussi bien que par les fans des « théories du complot ».

Là où le secret nourrit l’imaginaire

Il existe pléthore de références à l' »Area 51″ dans la littérature. On lui colle aisément les projets les plus farfelus, sous couvert de secrets d’état bien gardés, tels que des manipulations génétiques ou autres communications avec de lointaines planètes. L’exemple le plus connu demeure l’étude approfondie du soi-disant vaisseau de Roswell, un extra-terrestre sensé s’être écrasé sur notre planète en 1947. L’existence d’une vie au-delà de notre univers avec laquelle on souhaiterait ardemment entrer en communication est d’ailleurs un leitmotiv lorsque l’on évoque la zone 51. Mais on lui prête également d’autres sujets d’intérêt, comme des réunions d’un pseudo gouvernement mondial, des travaux sur la téléportation, voire encore la capacité à voyager dans le temps…

Credit Photo Maksim Safaniuk via Shutterstock
Credit Photo Maksim Safaniuk via Shutterstock

Là où la réalité rattrape la fiction

Si vous n’avez aucune chance de localiser la zone 51 sur votre carte routière, c’est bien parce que ses protagonistes souhaitent entourer leurs recherches d’un brouillard le plus opaque possible. Car on y travaille sur des technologies de pointe qui relèvent avant tout du secret défense. A l’origine, la zone a été créée par un certain Richard M. Bissell en 1955 à des fins de tests du tout nouveau Lockheed U-2, un aéronef que les américains ont largement utilisé durant la Guerre Froide. Ce fut aussi le cas pour le SR71 et le F117, deux de ses successeurs. Aujourd’hui, le gouvernement américain reconnait volontiers l’existence de cette base, sans pour autant préciser ce qui s’y passe. Il est fortement probable que l’Area 51 demeure un immense laboratoire de nouvelles technologies dont la divulgation pourrait nuire aux intérêts américains plus qu’elle ne satisferait l’appétit de quelques curieux.